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Histoire Recensions

Churchill et la France

Broché : 576 pages
Editeur : Perrin (12 janvier 2017)
Collection : Hors collection
Langue : Français
ISBN-10 : 2262033242
ISBN-13 : 978-2262033248
Dimensions : 15,4 x 3,3 x 24 cm

Anglophile et auteur d’une fameuse biographie de Lawrence d’Arabie, Christian Destremeau récidive dans l’excellence avec ce Churchill et la France. Les deux guerres mondiales jouent un rôle majeur dans cette histoire mouvementée et parfois un peu fantasque. […] Si Churchill eut parfois des mots durs à l’encontre des dirigeants français, il conserva toute sa vie un véritable attachement à la France, à preuve ses fréquents passages dans la capitale, son amour pour la langue de Molière – qu’il malmenait ! -, son attachement au terroir français, sa cuisine… ses vins et ses alcools… L’auteur semble éprouver une sympathie sans bornes pour l’ancien Premier Ministre britannique. Comment ne pas le comprendre ? Les gaffes, bourdes et erreurs de Churchill furent toujours rachetées par sa bonhommie, son humour potache et ses faiblesses, faiblesses d’autant plus facilement pardonnées qu’elles font partie du personnage à part entière, comme son amour pour les cigares et le whisky. Les aléas de la cohabitation franco-britannique n’y ont rien changé : Churchill a toujours bénéficié en France d’un capital inentamé de sympathie. Le livre de C. Destremeau ne le fera pas chuter, bien au contraire !

Christian Destremeau, Churchill et la France, Perrin, 2017, 404 pages, 24 €

L’extrait : « Il a choisi la familiarité et la proximité, voire le comique de bas étage, qui éclairent un peu sa vision des Français : un peuple doué, éminemment sympathique, mais manquant de maturité et qu’il faut guider dans le droit chemin. » (p. 11)

 

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Actualités Recensions

Le grand abandon : Les élites françaises et l’islamisme

Broché : 576 pages
Editeur : L’artilleur (26 septembre 2018)
Collection : TOUC.ESSAIS
Langue : Français
ISBN-10 : 2810008353
ISBN-13 : 978-2810008353
Dimensions : 14 x 3,8 x 22 cm

L’abandon dont il s’agit est la renonciation à défendre la France, ce qu’elle a été et ce qu’elle est, refus opéré depuis trente à quarante ans par les élites économiques et politiques. Le général de Gaulle avait prévenu qu’il était impossible de mélanger de l’eau et de l’huile dans le même récipient ; il faisait bien sûr allusion à la guerre d’Algérie, dont la fin lui semblait la seule solution raisonnable. Ignorantes de l’histoire, déculturées, les élites actuelles ont opté pour une politique de gribouille visant à accueillir le plus largement possible. Aujourd’hui notre pays semble dans une impasse. Comment allons-nous aborder le futur avec d’un côté des lois de plus en plus libérales, notamment en matière d’éthique comme la PMA, et de l’autre des populations plus que jamais tentées par un islam rigoriste ? Ce choc entre l’eau et le feu, Yves Mamou en prend la mesure en expliquant les raisons et la manière avec lesquelles les élites ont abandonné le peuple français, lequel doit composer avec la désindustrialisation, l’appel à la consommation frénétique, les lois mémorielles, etc… et la montée d’un islam toujours plus revendicatif.

Yves Mamou, Le grand abandon, L’Artilleur, 2018, 571 pages, 22 €

L’extrait : « Comment des transformations aussi radicales ont-elles pu se produire  en France et en Europe sans débat politique citoyen, ni consultation des électeurs ? » (p. 10)

 

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Actualités Recensions

No society

Poche : 256 pages
Editeur : FLAMMARION
Collection : Champs actuel
Langue : Français
ISBN-10 : 2081451808
ISBN-13 : 978-2081451803
Dimensions : 11 x 1,2 x 17,7 cm

Un livre signé Christophe Guilluy est toujours un événement. La réflexion de fond ne change pas : à côté des grandes métropoles, à l’aise dans le bain de la mondialisation, la France périphérique tente vaille que vaille de tirer son épingle du jeu. Cette France des petites villes et du monde rural, c’est aussi la France populaire et celle des classes moyennes. Alors que notre pays a tant de mal à faire société, que le communautarisme menace, que des pans entiers du territoire se trouvent en voie de délitement, le bon sens voudrait que l’on choie la classe moyenne. Pourquoi ? Parce que c’est la classe modèle, celle que regardent ceux qui veulent s’intégrer. Or, « en détruisant économiquement et culturellement l’ancienne classe moyenne occidentale, et notamment son socle populaire, la classe dominante a créé les conditions de l’explosion des sociétés occidentales » (p. 82)  C’est l’existence de la classe moyenne qui peut pousser le nouvel arrivant à adopter des codes et une posture qui lui sont naturellement étrangères. Une société se trouve en capacité d’intégrer dans la mesure où elle est portée par un modèle culturel dominant. Le mépris des classes privilégiées pour les classes populaire et moyenne risque de signer la disparition progressive du bien commun. Décapant !

Christophe Guilluy, No society, Flammarion, 2018, 242 pages, 18€

L’extrait : “Ce mépris des nouvelles classes dominantes et supérieures pour leur propre peuple est à l’origine de l’éclatement des sociétés. » (p. 85)

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Histoire Recensions

Pierre Laval, un mystère français

Broché : 900 pages
Editeur : Perrin (18 octobre 2018)
Collection : Perrin biographie
Langue : Français
ISBN-10 : 2262040184
ISBN-13 : 978-2262040185
Dimensions : 15,5 x 4,2 x 24,1 cm

Renaud Meltz vient de signer là un maître-livre, ce qui se fait de mieux en matière de biographie. Au terme de plus de mille pages tirées au cordeau, il donne de Pierre Laval une image bien différente de celle donnée par nos traditionnelles images d’Epinal. Pour beaucoup, Laval incarne la figure du traître, de celui qui, passé les troubles de la Seconde guerre mondiale, n’a droit qu’à une chose : douze balles dans la peau. Loin de ces jugements à l’emporte-pièce, l’auteur donne de l’ancien avocat, ministre et Président du Conseil de Vichy une image plus mesurée. Pour médiocre qu’il fut, Pierre Laval s’avère au final un personnage infiniment complexe. L’auteur fait justice de la caricature qui a terni l’ancien Président du Conseil. Il relate le passé socialiste du jeune avocat monté à la capitale, sa proximité avec les humbles et son pacifisme foncier. Passé juillet 40, la suite est moins reluisante : mise à mort de la III° République, sympathie à l’égard des régimes totalitaires (« Je souhaite la victoire de l’Allemagne… »), création du STO, etc. Devenu le bouc émissaire d’un certain nombre de lâchetés, Pierre Laval, à l’issue d’une parodie de procès, finit sa vie sous les balles françaises. Sans faire mystère de ses compromissions et de sa médiocrité générale, on peut se demander, une fois le livre refermé, si Laval était le mauvais génie que l’on en a fait.

Renaud Meltz, Pierre Laval, un mystère français, Perrin, 2018, 900 pages, 35€

L’extrait : « Laval ne donne pas le sentiment de comprendre que le pays tout entier rejette l’Occupation comme une période non seulement malheureuse, mais aussi indigne. » (p. 1047)

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Histoire Recensions

Infographie de la Seconde Guerre mondiale

Broché : 200 pages
Editeur : Perrin (4 octobre 2018)
Langue : Français
ISBN-10 : 2262068259
ISBN-13 : 978-2262068257
Dimensions : 23,8 x 1,9 x 29,5 cm

Il existe maintes façons d’aborder le second conflit mondial ; celle initiée par Jean Lopez est probablement l’une des plus originales. En moins de deux cents pages, Jean Lopez et son équipe réussissent le tour de force de raconter la guerre, sous tous ses aspects, au moyen de graphiques toujours très lisibles même si parfois ils demandent beaucoup d’attention, chose normale au vu de la complexité d’actions comme le Débarquement. Si les opérations militaires tiennent le haut du pavé, comme il fallait s’y attendre, les autres aspects ne sont pas oubliés. Les pages concernant l’économie des belligérants, la liquidation du peuple juif, la Collaboration au sein de l’Europe occupée ou le déplacement des peuples à l’Est de l’Europe en 1945-1946 font l’objet de pages particulièrement éclairantes. Au terme de ce voyage dans ce chapitre terrible de l’histoire européenne et mondiale, des points saillants apparaissent, par exemple l’ampleur colossale des pertes soviétiques. Autre caractéristique : l’irrésistible montée en puissance de l’industrie américaine. En 1941, il fallait être fou… ou japonais pour oser s’attaquer à une telle puissance économique.

Jean Lopez (sous la dir.), Infographie de la Seconde Guerre mondiale, Perrin, 2018, 27 €

L’extrait : « Cet ouvrage est une source d’approfondissements, de découvertes, d’étonnements et de remises en question du savoir que chacun détient sur la pire horreur du XX° siècle » (p. 2 de l’avant-propos)

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Biographies Recensions

Marmont

Broché : 300 pages
Editeur : Perrin (7 juin 2018)
Collection : Perrin biographie
Langue : Français
ISBN-10 : 2262068054
ISBN-13 : 978-2262068059
Dimensions : 14,2 x 3 x 21,1 cm

Le maréchal Marmont fait partie des personnages sombres de notre histoire, un judas devant tout à celui qui l’avait élevé au faîte du pouvoir, Napoléon Ier. Le vocabulaire s’est d’ailleurs enrichi d’un nouveau mot, une ragusade étant le synonyme d’une trahison. Celle de Marmont, duc de Raguse (aujourd’hui Dubrovnik), date du printemps 1814, lorsqu’il livre à l’ennemi son corps d’armée et prend sur lui d’entamer des pourparlers avec l’envahisseur qui se trouve aux portes de Paris. Dans cette biographie qui se lit comme un roman, Franck Favier ne juge pas, se contentant de narrer le conflit intérieur d’un militaire qui ne voyait plus d’issue à la lutte perpétuelle de la Grande Nation contre le reste de l’Europe. Marmont a été marqué par la fatalité, endossant un habit trop grand pour lui. S’il ne mérite pas les opprobres dont le XIX° siècle l’a couvert, son aigreur et son ressentiment  à l’encontre de l’Empereur ont autant nui à sa cause que ses faiblesses.

Franck Favier, Marmont. Le maudit, Perrin, 2018, 361 pages, 23€

L’extrait : « Si on ne peut reprocher au maréchal la capitulation de Paris, la convention secrète échangée le 4 avril est contraire à l’honneur, à l’amitié, même faite pour sauver la patrie. » (p. 191)

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Actualités Recensions

Les Sentinelles d’humanité

Broché : 300 pages
Editeur : Desclée De Brouwer (8 janvier 2020)
Collection : DDB.PHILOSOPHIE
Langue : Français
ISBN-10 : 2220096548
ISBN-13 : 978-2220096544
Dimensions : 14 x 1,9 x 21 cm

A travers le filtre de cette « philosophie de l’héroïsme et de la sainteté », l’auteur se demande ce que les saints et héros ont à dire à notre époque, la façon dont ils sont perçus et ainsi de suite. Autant dire que les figures du saint et du héros d’autrefois ne sont plus celles que notre époque honore. Il n’est même pas certain que les héros d’hier conservent quelque signification pour nos contemporains, blasés et lessivés qu’ils sont par un bourrage de crâne renversant toutes les valeurs. Sur le marché contemporain, le saint ne pèse pas lourd, bien moins en tout cas que le sportif ou le chanteur à succès.  Chez les saints et les héros – mais aussi chez un colonel Beltrame -, ce qui domine ce sont des valeurs comme l’oubli de soi, la parole donnée, la fidélité, le sacrifice poussé à son paroxysme. Au bout du chemin, c’est la mort, parfois l’oubli, qui les attendent. Au terme d’une réflexion poussant ses pointes dans de multiples directions, l’auteur se demande si notre temps est capable d’engendrer une sainte Thérèse d’Avila ou un général de Gaulle, tant « l’intempestivité du héros et du saint semble plus grande que jamais » (p. 124) Notre monde secrète une haine du héros et du saint qui tient à la place prééminente du « moi despote de nos contemporains ».

Robert Redeker, Les Sentinelles d’humanité, Desclée de Brouwer, 2019, 287 pages, 19.90 €

L’extrait : « Le faux héros gagne, accumule, le héros et le saint se précipitent vers la perte. » (p. 99)

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Histoire Recensions

La famille royale au Temple

Broché : 500 pages
Editeur : Perrin (16 août 2018)
Langue : Français
ISBN-10 : 2262070822
ISBN-13 : 978-2262070823
Dimensions : 15,6 x 3,1 x 24,1 cm

Pour un peu, on pourrait dire : La famille royale au Temple, c’est de la petite histoire. Or,  l’auteur prouve le contraire. Lorsque ce qu’on appelle de la petite histoire se trouve à la conjonction des tensions du formidable mouvement historique qu’a été la Révolution de 89, cela devient de la grande histoire. D’emblé Charles-Eloi Vial prévient le lecteur de la portée symbolique de l’enfermement de la famille royale au Temple : « L’emprisonnement du roi et de sa famille incarne parfaitement cette montée aux extrêmes de 1792, où la révolution « bourgeoise » de 1789, portée par les élites éclairées du Tiers, de la noblesse et du clergé progressiste, fut progressivement submergée par la masse populaire […] » (p. 18) Le récit décrit tour à tour les conditions de vie déplorables dans laquelle vécut la famille royale, la vie quotidienne au sein de sa prison, la suspicion quasi-pathologique des gardiens, le procès du couple royal… La famille royale au Temple donne à voir la France divisée de ce temps-là. A travers cet emprisonnement ce qui était donné à voir, en ses prémisses, c’était la fracture séculaire qui allait diviser les Français à propos de la Révolution, version très politique de qu’Emile Poulat appelait « la guerre des deux France ».

Charles-Eloi Vial, La famille royale au Temple, Perrin, 2018, 440 pages, 25€

L’extrait : « Voulu comme le symbole de la déchéance de Louis XVI, le Temple a au contraire servi de point de ralliement à ses défenseurs. Le martyre interminable de la famille royale constituait sans doute la pire façon de mettre fin à une monarchie multiséculaire. » (p. 348)

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Actualités Recensions

Décroissance ou toujours plus ?

Broché : 204 pages
Editeur : Pierre-Guillaume de Roux Editions (5 avril 2018)
Collection : PGDR EDITIONS
Langue : Français
ISBN-10 : 2363712374
ISBN-13 : 978-2363712370
Dimensions : 14 x 1,7 x 22,5 cm

Les dégâts infligés à notre planète sont si graves qu’il est plus urgent que jamais de réfléchir à l’avenir de notre espèce. Qu’en donc se débarrassera-t-on une bonne fois pour toutes de ce court-termisme mortifère ? Les hommes sont tellement gavés de croissance qu’ils n’arrivent pas à imaginer une autre suite à leur histoire que celle consistant à vouloir toujours plus. Pour éviter d’avoir à utiliser le mot de décroissance, un mot qui fait peur ou qui chagrine, on a inventé un oxymore : la croissance verte ou la croissance durable. Le gros problème de cette fameuse croissance verte, que l’on tait à longueur de journée, c’est que pour faire du propre il faut souvent faire du sale, l’exemple le plus visible étant les éoliennes. Halte au feu, la planète n’en peut plus ! C’est la raison pour laquelle Alain de Benoist privilégie la piste de la décroissance, la seule, face au massacre de la nature et à l’épuisement des ressources naturelles, est en mesure de nous tirer de l’ornière. Et, poursuit-il, « de répondre à la crise du sens que traversent des sociétés industrialisés ayant perdu tout repère. » (p. 33)

Alain de Benoist, Décroissance ou toujours plus ?, Pierre-Guillaume de Roux, 2018, 205 pages, 23.90€

L’extrait : « La cause fondamentale des problèmes écologiques n’est ni économique ni technique, mais fondamentalement politique et surtout idéologique. » (p. 22)

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Recensions Religion

La guerre des intelligences

Broché : 250 pages
Editeur : JC Lattès (4 octobre 2017)
Collection : Essais et documents
Langue : Français
ISBN-10 : 2709660849
ISBN-13 : 978-2709660846
Dimensions : 22,5 x 2,7 x 14 cm

Pour Laurent Alexandre, il ne fait pas de doute que l’on ne pourra échapper au développement rapide et inéluctable de l’intelligence artificielle. On se fera une petite idée du basculement qui risque de s’opérer quand on songe que vers la fin du XXI° siècle il est possible que les machines aient conscience de n’être… que des machines. Ce serait une révolution majeure. Le but de Laurent Alexandre est de faire prendre conscience du changement de civilisation qui va arriver. D’après lui, il ne faut pas s’en effrayer. Tout au moins nous faut-il prendre conscience de la place grandissante de l’intelligence artificielle dans nos vies. Pour l’auteur, si l’homme veut rester concurrentiel, il lui faut dompter l’intelligence artificielle, s’en servir afin de toujours conserver un temps d’avance. Il imagine par exemple l’appoint de l’IA en matière d’éducation. Pourquoi ne pas s’en servir pour doper notre intelligence et augmenter notre QI ? Ce disant, l’auteur laisse entrevoir les bouleversements moraux et éthiques qui vont advenir. Que deviendront ceux qui refusent de booster leur QI en augmentant leurs capacités par des puces ou des connexions ? Si l’auteur demeure serein, il y a de quoi effrayer ceux qui estiment proche la venue du « meilleurs des mondes ».

Laurent Alexandre, La guerre des intelligences, J.-C. Lattès, 2017, 339 pages, 20.90€

L’extrait : « Dans les livres d’histoire, le XX° siècle fera figure de période assez calme et terne – quoique pleine de bruit et de fureur – comparée au siècle suivant. Une simple période vers une période d’accélération qui va laisser l’humanité clouée sur son siège. » (p.14)