En une époque où l’empereur, considéré comme un personnage divin, n’exerce qu’un pouvoir fictif, la réalité du pouvoir appartient au shogun. Mais lorsque celui-ci est faible, la division règne, chaque seigneur entendant conserver ses biens et son indépendance, aidé en cela par des samouraïs à leur dévotion. « A l’automne 1600, Tokugawa Ieyasu, l’un des plus fascinant personnages de l’histoire du Japon » (cf. 4ème de couverture) va tenter d’unifier le pays sous sa bannière. Il a face à lui un opposant de taille, Ishida Mitsunari. Après avoir décrit la situation politique du Japon de l’époque, le livre de Julien Peltier figure la mise en scène, jusqu’au drame finale, de la célèbre bataille de Sekigahara qui vit s’affronter l’armée de l’Ouest, emmenée par Ishida, à celle de l’Est, commandé par Tokugawa. Cette bataille géante, gagnée par le second, est au fondement de l’unité du Japon moderne.
Julien Peltier, Sekigahara, Passés Composés, 2020, 286 pages, 22 €
L’extrait : « Si l’arquebuse se diffuse massivement grâce à sa puissance de feu comme à sa simplicité d’emploi, elle n’aura nullement raison de la cuirasse chevaleresque, encore moins du sabre […] » (p. 72)