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Philippe Séguin. Le remords de la droite

Broché : 350 pages
Editeur : Perrin (7 septembre 2017)
Collection : Biographie
Langue : Français
ISBN-10 : 226205066X
ISBN-13 : 978-2262050665
Dimensions : 15,5 x 3,5 x 24,1 cm

 Philippe Séguin. Le remords de la droite

Que sait-on de celui qui fut l’un des poids lourds de la droite parlementaire, un temps président de l’Assemblée nationale, qui acheva son parcours politique au service de l’Etat en tant que premier président de la Cour des Comptes. Mais en quoi Philippe Séguin était-il le remords de la droite ? « Il était la mauvaise conscience de la droite, écrit A. Teyssier (p. 13). En mourant, il est devenu son remords. » Comment comprendre pareille assertion ? L’auteur montre combien Philippe Séguin, à travers son sens de l’Etat, des convictions bien mûries et une culture historique sûre, détonnait dans un milieu politique prompt aux compromissions et petites trahisons. Connu pour son non au traité de Maastricht, Philippe Séguin estimait que la démocratie était indissociable de la souveraineté nationale. Il a souffert de tous ces abandons de souveraineté, lui qui, avec son sens de l’histoire, voyait avec effroi arriver le rouleau compresseur de la mondialisation. Au fond, représentant d’une certaine idée de la France et de la politique, chère au général de Gaulle dont il était l’un des fils spirituels, Philippe Séguin n’accepta jamais l’évolution d’une V° République au sein de laquelle les gouvernants  arbitrent « vaguement  entre les aspirations d’une société d’individus devenus totalement autonomes. » (p. 369).

L’extrait : « C’est le dernier terme de la « dégaullisation » : une V° République où l’on ne gouverne plus, mais où on arbitre vaguement entre les aspirations d’une société d’individus devenus totalement autonomes. » (p. 369)

 

Arnaud Teyssier, Philippe Séguin. Le remords de la droite, Perrin, 2017, 408 p. 24 €